NOMME ENTRAINEUR DE L'AS PIKINE

Moustapha Seck dévoile sa feuille de route

Aux commandes de l'As Pikine depuis mardi 26 avril 2011, l'ancien entraîneur de Niary Tally Moustapha Seck vise un maintien rapide cette saison et une politique  de développement de jeunes sur 4 ans.

 

L' As Pikine peut se vanter d'avoir décrocher la palme du mercato des entraîneurs de Ligue 1 sénégalaise, en s'attachant les services de Moustapha Seck. Après sa présentation mardi au public de Pikine, le technicien a accepté mercredi,  de nous confier ses objectifs avec son nouveau club. Le remplaçant d'Arfang Sarr avoue être tombé sous le charme de la proposition de l’équipe dirigeante du club. En effet, Moustapha Seck ne fait pas office de simple entraîneur, il sera  également le manager général du club de la banlieue. «Après plusieurs semaines de travail nous sommes tombés quant au poste de manager général qui permet de gérer la politique sportive du club. Pour pallier à l'instabilité qui prévaut dans la plupart des clubs,  j'aurais en charge d'opérer la proposition de gestion des 4 équipes, de même que le recrutement des jeunes », dit-il. Ayant paraphé un contrat de 2 ans, Moustapha Seck reconnaît que sa vision nécessite plus de temps pour se matérialiser. «Dans un premier temps j'envisageais signer un contrat de 4 ans mais après réflexion j'ai opté pour 2 ans renouvelables. Ainsi,  si les dirigeants respectent leurs engagements l'on pourra poursuivre l'aventure ». En ce qui concerne le comportement violent de certains supporters sui l'on poussé a démissionné de Niary Tally,  il souhaite ne pas revivre pareil situation à Pikine même s'il affirme s' «attendre à subir pire dans le football ». L'objectif pour le reste de la saison est d'assurer le maintien au plus tôt. « Je devais débuter ce jeudi mais il reste de petites choses à régler et je devrais prendre fonction finalement lundi. Néanmoins, la prise de contact avec le staff technique et les joueurs s'est bien déroulée mardi. L'effectif est composé de beaucoup de joueurs que je connais. Nous visons un bon maintien », explique-t-il.

Le montant financier de ce transfert n'a pas été révélé et Moustapha Seck  explique avoir fait le pari de l'expérience. «En Afrique, le métier d'entraîneur ne nourrit pas son homme. Je suis encore jeune et je ne privilégie pas l'argent mais plus tôt mon plan de carrière ».

Gaëlle YOMI