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28 août 2010

JUDO : FATOU SADIO AÏDARA

L'âme du judo féminin

 

Fatou Sadio Aïdara est une vraie passionnée de judo. Allant jusqu'à sacrifier son emploi pour ce sport, elle est depuis 2000 la seule femme entraîneur au Sénégal.

judo

 

Hortense Diedhiou, Fary Seye, Amy Collé Diatta, ces championnes sénégalaises des tatamis, sont toutes passées sous la houlette de Fatou Sadio Aïdara. Ceinture noir troisième dan de judo, madame Aïdara tient les rênes de l'équipe nationale féminine depuis 2002. C'est avec beaucoup de fierté qu'elle rappelle que les filles se distinguent plus que les garçons en compétition. «Ce n'est pas pour se venter, mais les filles ont la chance d'avoir plus de médailles que les hommes. C'est une vraie source de motivation», confie t-elle. Avec Hortense Diedhiou médaillée d'or au jeux africains 2008, Fary Seye, championne d'Afrique 2010 (- 63kg), Amy Collé Diatta, Monique Diabone, Goergete et Monique Sagna, médaillées d'argent des derniers championnats d'Afrique juniors, maître Aïdara a donc fait ses preuves.

Présente sur les tatamis depuis 1986, le professeur est en classe de seconde lorsqu'elle tombe sur le charme des ippon et Yuko. Et la période des vacances va s'avérer compliquée pour la jeune fille. «A la fin de l'année scolaire, c'était difficile se rendre aux entraînements. Puisque, la tradition veut que les filles restent faire la cuisine et les tâches ménagères. Mes soeurs disaient à mère que le judo était juste un prétexte pour fuir les travaux» se souvient-elle. Ses sacrifices seront récompensés part la participation aux compétitions internationales et la maman sera rassurée. Ainsi, sa fille termine à dix reprises championnes du Sénégal (

-56 kg

), est trois fois médaillée d'Or au tournoi international d'Abidjan, vice championne d'Afrique en 1991, participe aux jeux africains et aux jeux de

la Francophonie.

Fille de Amadou Sadio, ancien footballeur de à

la Linguère

de Saint Louis, elle regrette le manque de rémunération dans le milieu du sport national. «Lorsque tu travail dans une société, elle ne tient pas compte du fait que tu pratique le sport de haut niveau. Ainsi tu es moins rentable que tes collègues à cause des permissions que tu demandes pour aller en regroupements».

D'ailleurs, c'est pour cette raison qu'elle n'a plus d'emploi. Accessible et chaleureuse, la seule femme entraîneur au Sénégal, se consacre désormais au Judo et à son époux.

Gaëlle YOMI

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Commentaires
G
salut Gabrielle. c'est un plaisir de te faire découvrir une partie du sport africain. sur mon blog je reprends mes articles publiés dans le quotidien où je travail. alors il y a du factuel et des portraits. Mes billets sont consignés dans la rubrique prolongation. je fais vraiment tout à mon niveau, pour traiter du sport féminin. Et c'est un plaisir lorsque ces articles trouvent l'aval de mes rédacteurs en chef. au fait demain je publie un billet sur le foot féminin(rubrique prolongation). Tu verras un peu les astuces que j'utilise pour faire exister les femmes et certains sports moins populaires dans un quotidien. bonne suite.
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G
bonjour Gaelle, après les commentaires que tu as laissé sur mon blog je découvre le tien avec plaisir. je ne connais pas du tout le sport africain et je suis ravie d'en apprendre plus! et merci pour ce beau portrait de femme sportive.<br /> à bientôt,<br /> <br /> Gabrielle
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