Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
vive le sport
vive le sport
Publicité
Archives
Derniers commentaires
vive le sport
Newsletter
10 abonnés
7 juillet 2011

Et l'éducation des filles alors, Me Senghor !

 

Senegal_Ladiesturn_Ebbets__20110305_0396

«Sans une bonne base dans les études, il est quasi impossible d’évoluer au plus haut niveau ». Cette déclaration de Boniface Ndong visant à inciter les jeunes basketteurs à poursuivre leurs études doit être partagée par toutes les disciplines. Si les dirigeants du football national plaident cette approche dans les différents programmes, il n'en demeure pas moins que le football féminin est laissé en rade dans cette approche. En effet, fréquemment pour des problèmes d'indisponibilité des stades, les rencontres des dames sont programmées dans la semaine, le plus souvent à 10h. Une situation qui n'est pas pour encourager les filles à rester à l'école puisque  les matchs coïncident avec les heures de cours. La sensibilisation sur l'importance des études est du ressort des parents mais aussi de l'organe de tutelle. A ce rythme, ce n'est pas demain la veille que l'on verra des footballeuses  instruites. Chose qui compliquera encore plus leur tâche puisqu'il sera difficile pour elles de se défendre face à la stigmatisation dont elles sont victimes. Sur le plan professionnel, cela peut aussi être source d'un autre handicap, comme le fait remarquer l'international de basket Boniface Ndong : « Le jeune qui travaille bien à l’école peut ensuite aller au terrain, développer ses capacités physiques et se faire plaisir dans le jeu. En combinant les deux, on peut réussir». Le jumelage «Sports-Etudes » est incontestablement la recette gagnante. Puisse la fédération de sénégalaise de football  revoir cette hérésie dans la planification des matchs de football féminin.

Gaëlle YOMI

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité