ATHLETISME
Des techniciens de onze pays se remettent à niveau à Dakar
Approfondir les compétences des entraîneurs africains en sauts et initier les techniciens à l'athlétisme pour enfant, tels sont les objectifs des deux séminaires de formations en cours à Dakar jusqu'au 24 avril.
Amadou Dia Bâ, Directeur du Crd de Dakar
Douze entraîneurs de 11 pays d'Afrique francophone sont en Stage de Cecs Niveau III Sauts, depuis lundi 11 avril à Dakar. Sous l'initiative du Centre Régional de Développement (Crd-Iaaf) de Dakar, en collaboration avec les Fédérations membres de l’Iaaf, les séminaristes bénéficient de l'expertise de trois techniciens Iaaf au Stade Lépold Sédar Senghor. Le but de ces 14 jours de travail est d'aider à développer l'athlétisme en Afrique. «Nous voulons donner la chance aux pays de se structurer et d'avoir une certaine compétence. Ce séminaire sera ponctué par des examens» indique l'expert allemand Ralph Mouchbahani. Les pays représentés sont : le Burkina Fasa, le Cameroun, le Congo Brazzaville, le Gabon, la Guinée, le Mali, le Niger, la Rd Congo, le Togo et le Sénégal.
Parallèlement à cette formation d'entraîneurs d'Afrique francophone, une formation de conférenciers de Niveau 1 pour l'athlétisme en milieu jeune se déroule à l'intention des pays d'Afrique lusophone. «Je suis ici pour diriger un cours autour du thème du Kid's Athlétic. C'est l'athlétisme pour les enfants de 7 à 15 ans. L'activité des enfants est différente de celle des adultes. Le contenu du cours vise principalement à croitre le nombre d'enfants qui pratique l'athlétisme. 10 entraîneurs sont en formations», explique le portugais Jorge Vieira.
Après cette étape qui va durer 5 jours, les séminaristes iront diriger des formations dans leurs pays respectifs. Notamment en Angola, Mozambique, Cap Vert, Sao Tomé et en Guinée Bissau.
Le séminaire d'entraîneur de Niveau 3 se poursuit quant à lui jusqu'au 24 avril. Le l8 avril, l'entraîneur de l'australien Steven Hooker champion du monde de saut à la pêche est attendu pour entretenir les stagiaires.
Gaëlle YOMI