PROLONGATION : Des conseillers en «Com» pour nos sportifs
Des
conseillers en «Com» pour nos sportifs
En plus de se classer 16e et dernier des championnats du monde de Basket, le Sénégal a dû faire face à un problème de gestion d'effectif. La meneuse Mame Diodio Diouf s'est vue dans l'urgence de quitter ses coéquipières pour aller signer son contrat avec son club en Suisse, avant le troisième match face à la Grèce. Si le staff a donné son aval à la joueuse, c'est son discours après son retour qui peut prêter à confusion. « J'avais des choses urgentes à régler. Il fallait que je signe mon contrat et mon club avait un match important à jouer. Je ne voulais pas quitter le groupe mais, je devais partir c'était très important. J'espère que mon absence n'a pas handicapé l'équipe» disait t-elle en substance dans la presse, mardi dernier.
Pour éviter de laisser la porte ouverte aux critiques jugeant son attitude anti-patriotique, Diodio aurait pu présenter ce message sous une autre forme. Un spécialiste en communication l'aurait bien aidé à ce niveau.
Toutefois, personne n'en voudra pas à la jeune basketteuse, qui a vite compris que le patriotisme ne nourrit pas son homme au pays de la Teranga. Les entraîneurs nationaux de football en savent quelque chose. Tout comme ceux de l'équipe masculine de basket. Adidas et Cie n'avaient toujours rien signé comme contrat après le tournoi de la zone II. Il faut tirer les leçons de ses erreurs. Diodio a encore marqué un point à ce niveau. Sa coéquipière Ndèye Sène avait défendu valablement les couleurs nationales à l'Afroabsket 2009. A son retour les lenteurs administratives pour rembourser les titres de voyages l'on amené à rentrer au delà du délai imparti dans son club en Roumanie. Résultat : elle a été remerciée et évolue maintenant au Saint-louis Basket Club.
Le président de l'instance fédérale, Baba Tandian, aurait, lui, grandement besoin d'un conseiller. Se prononçant sur la prestation des «Lionnes», il a avancé «Le regroupement de Temple (France), est un gâchis. C’est un programme que j’ai trouvé ficelé. Personnellement, je n’étais pas d’accord et j’avais attiré l’attention du DTN, Ousseynou Ndiaga Diop». Lorsqu'on est capitaine d'un bateau lorsqu'il coule, on coule avec lui sans chercher à se désolidariser et faire cavalier seul. Le retour au bercail prévoit des étincelles dans la famille du basket qui vaut-il le rappeler est toujours privée de National 2. Les dirigeants n'ayant pas régler le mouvement de grève du corps arbitral avant de se rendre en République Tchèque.
Gaëlle YOMI